PRESIDENTIELLES.NET (pub)
Presibot A la une Riposts Revue de presse Annuaire Présibourse Animatics Galette Newsletter
 puce Au revoir les enfants...
 puce Presidentielles. net ma vie, mon oeuvre...
 puce Revue de presse internationale : Soulagés !
 puce La présidentielle est morte, vive la politique !
 puce A qui la faute ?
 puce Et après le second tour ?
 puce Le 'mal français' dans la presse étrangère
 puce Tout est politique
 puce PRESIbot : bas les masques !
 puce PRESIbot : petit rappel de méthode
 puce Toutes
les unes


Au revoir les enfants...

par Alexandre Piquard - publié le 10/05/02

Presidentielles.net tire le rideau. En cadeau d'adieu, rien de bien exceptionnel, juste une rétrospective illustrée de toutes nos "Unes" quotidiennes. Comme un petit film de la présidentielle au ralenti, un album de souvenirs qu'on feuillette pour mieux repartir de l'avant. Allez !

Faut-il être malhonnête pour être président ? Qui propose quoi pour les sans-toit ? Sans-papiers : Où sont les candidats ? Et pourquoi les marchés se foutent de la présidentielle ? Comme tout cela semble loin... Le cataclysme du premier tour a quelque peu éclipsé de notre mémoire certains débats de campagne que nous avions essayé de soulever sur notre site, Presidentielles.net. Plongeons un peu pour voir : la princesse-candidate-mythomane Edwige de Bourbon Caudie... le Parti blanc... Pierre Rahbi, le petit candidat agro-paysan en campagne... le logiciel libre, la net-campagne, la joyeuse bande du chien Saucisse, la tuerie de Nanterre et la vraie-fausse fille cachée des Chirac... "Tout ça pour ça", a-t-on envie de dire. Tout ça pour en arriver à un second tour entre Chirac et Le Pen, qui a anesthesié le débat. Peine perdue ?

Il en restera toujours quelque chose...
Loin de là, bien sûr. Aujourd'hui, nous sommes encore dans la ouate du vote républicain du dimanche 5 mai, mais la politique ne tardera pas à reprendre ses droits. L'occasion de nous replonger dans les débats présidentiels. Roselyne Bachelot, ministre de l'Ecologie et du Développement durable, nous y invite d'ailleurs fort obligeamment. N'a-t-elle pas déclaré que "l'industrie la moins polluante était l'industrie nucléaire", et que cette dernière "est l'industrie qui garantit notre indépendance énergétique et qui est la moins polluante, à moins de revenir à la France de la lampe à l'huile que stigmatisait le général de Gaulle" ? Un moment propice à la relecture de notre papier sur le thème du nucléaire dans la campagne paru le 28 avril : "Qui veut 'sortir du nucléaire ?'" De même, dès le 7 mars, sous le titre "Qui veut la peau de la Vème République ?", nous nous intéressions à la VIème République, devenue très en vogue depuis les ratés démocratiques du scrutin présidentiel. De même, on peut dire que les actions du Forum de la désobéissance civile (4 mars), au vu de l'intitulé du superministère confié à Nicolas Sarkozy, n'ont rien perdu de leur actualité. Etc. Etc. Que voulions-nous dire, au bout du compte ? Que la politique est partout est qu'elle n'est pas aussi chiante et lointaine qu'on peut la croire. Si nous avons pu seulement contribuer à ce que quelques-uns de nos lecteurs se rendent compte qu'ils faisaient de la politique sans le savoir, comme Monsieur Jourdain, alors... Quant au "sursaut citoyen" qui a suivi la douche froide du premier tour, nous espérons de tout notre coeur qu'il n'aura pas été que ça, et qu'il en restera quelque chose une fois que le train train gouverne-mental aura repris ses droits.

Au secours, une divine surprise !
Mais que les Français ne seraient-ils prêts à faire pour ne pas mourir d'ennui ? Ces facétieux électeurs, dont on dit maintenant qu'il jouent à manipuler les sondeurs, voteraient même pour l'innommable : Jean-Marie Le Pen. Le vieux para de la droite extrême se délecte ces derniers temps des scores faramineux que lui prêtent les sondages (jusqu'à 14%, contre seulement 11% en 1995, pour 15 % au premier tour). Il évoque avec malice l'idée de créer une éventuelle "divine surprise" en parvenant au second tour. Cela n'arrivera pas. Mais c'est assez pour que Jospin et Chirac entament un ballet indigné, chacun rejetant sur l'autre la responsabilité du réveil de la bête immonde. La désaffection des électeurs, l'affaissement de la démocratie, la mauvaise image de la classe politique, c'est pas moi, m'sieur !

Voici donc 12 semaines de "Unes" quotidiennes, avec pour chacune l'illustration originale qui figurait ce jour-là en homepage. Au moment de vous offrir cette rétrospective, Presidentielles.net est assez fier de vous avoir proposé un regard bien à lui sur cette campagne. Merci à tous ceux qui ont surfé notre site, certains même avec amour. Et a bientôt sûrement pour de nouvelles aventures. C'est pas ça qui manque...


    Toutes les unes



Perdu en campagne

  "Comme je ne veux pas être président, je ne vais pas donner les solutions" a délaré Jean Saint-Josse, chef du CPNT (Chasse, etc.) et candidat, lors d'un meeting à Montpellier, mi-février. Voilà des arguments qui motivent les électeurs à voter "utile" au premier tour des présidentielles...



  charte de déontologie - contact - credits