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Comité d'accueil surprise au QG de Jospin

par Xavier Molenat - publié le 27/02/02

Pendant l'inauguration de "l'atelier" de campagne de Jospin, des personnels hospitaliers en grève sont venus interpeller le premier ministre. En vain.

Ils n'étaient pas nombreux mais ils ont fait leur petit effet. A l'occasion de l'inauguration en grandes pompes de "l'atelier" de campagne de Lionel Jospin, une vingtaine de membres du personnel (FO-CGT-SUD) de l'hôpital psychiatrique Sainte-Anne, en grève depuis un mois, était venue manifester leur mécontentement et exiger un rendez-vous avec le premier ministre-candidat. Objet de leur colère : l'application des 35 heures dans leur établissement, qui n'a pas été suivie de créations de postes. Les sous-effectifs auraient entraîné une dégradation de leurs conditions de travail et de la qualité des soins : certains services sont fermés, les files d'attente s'allongent, des patients se retrouvent à la rue. Les manifestants réclamaient donc la création de 230 postes, proposition déjà refusée par la Direction de l'Hôpital. La Ministre des affaires sociales Elisabeth Guigou faisant la sourde oreille, ils étaient venus trouver le premier ministre directement.

Porte de derrière
Malheureusement pour eux, Jospin avait été prévenu et était entré dans son QG par une porte dérobée. Ce sont donc les membres du gouvernement (Védrine, Lang, Guigou, Moscovici..) et les caciques du PS qui ont recueilli les mots d'ordre des grévistes : "les 35 heures sans embauche, Juppé en rêvait, Jospin l'a fait." Seul Henri Emmanuelli s'arrêtait quelques instants pour discuter avec eux. Laurence Dumont, responsable du siège de campagne de Jospin, tentait une médiation : "Prenons rendez-vous pour demain ou après-demain." "Non, tout de suite !" Bref, les manifestants ne cèdaient pas, et faisaient même le spectacle : "A l'hôpital y'a trop de travail ! A l'extérieur, y'a trop de chômeurs !" Quelques discussions s'engagent entre des militants socialistes et les grévistes : "Avant Mitterrand, c'était 40 heures, avant jospin c'était 39 heures, maintenant on a 35 heures, c'est plutôt positif !" "Mais on les a pas demandées, les 35 heures !" D'autres sont plus cassants : "C'est de bonne guerre, ça les amuse." "Oui, mais ils font le jeu de... de l'autre, là." Finalement, quands ils ont compris que Jospin les avait évités, les manifestants repartirent tranquillement. Bredouilles. Les fans de Lionel étaient soulagés : "Ils nous ont cassé les oreilles, hein ?" C'est ce qu'on appelle du dialogue social... de sourds.


    Lioneljospin.net
   


    Lioneljospin.net, visite de chantier
 
    Le site (im)probable du candidat Jospin ?

 


Nom d'oiseau

  Jean-Luc Mélenchon réagit au "plaidoyer" du Président de la République sur le forum social de Porto Alegre (février): "Le carnaval commence demain à Rio, mais Chirac a déjà mis son déguisement. Il se comporte comme un grand coucou qui a pondu un oeuf dans le nid du voisin".



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