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Qui propose quoi pour les sans-toit ?

par Xavier Molenat - publié le 22/02/02

La question du logement précaire ne semble pas passionner les candidats à la présidentielle. Entre les loi passées et les projets de campagne, le problème des sans-toit reste entier.

Le logement des plus démunis pose problème depuis longtemps. Dernière en date, la loi d'orientation sur la lutte contre l'exclusion votée en juin 1998 semblait pourtant vouloir se préoccuper des situations les plus difficiles. Le dernier rapport de l'Observatoire gouvernemental de la pauvreté, estimait à environ 86 000 le nombre de personnes sans domicile, une semaine du mois de janvier 2001. Le volet logement de la loi de 1998 a notamment mis en place une taxe sur les logements vacants, et défini, pour les demandes de logements, d'un "délai manifestement anormal" au-delà duquel les demandes font l'objet d'un examen prioritaire. De même, la loi prévoit de lutter contre les "marchands de sommeil", qui louent des logements insalubres. En 2000, le rapport sur le mal-logement de la fondation Abbé Pierre estimait à 850 000 les personnes vivant dans des logements inconfortables.

Aide aux déjà-logés
Problème : les mesures prévues dans la loi anti-exclusion concernent principalement les demandeurs plus ou moins inscrits dans le circuit "régulier" du logement social. Cela ne résout rien du problème des sans-abris ou des sans-papiers, ou encore des personnes qui ont déposé en vain une demande de logement social il y a des années. Dans le lot des promesses du Parti socialiste pour les présidentielles figure la création d'une "Couverture Logement Universelle" (CLU), calquée sur le système récemment mis en place pour les soins de santé. La CLU s'intéresse pourtant elle aussi surtout aux déjà-logés : garantie du maintien de l'occupant, traitement plus efficace des impayés... Et étant donné le nombre de logements vacants déjà existants, la construction ou la rénovation de 80 000 habitations HLM risque de ne pas répondre aux situations critiques.

Pas au programme
Chez les autres partis, ça n'est guère mieux. On ne trouve rien sur le sujet dans le programme officiel du candidat Hue. Noël Mamère, lui, n'aborde la question que sur le problème de l'usine AZF de Toulouse... Olivier Besancenot, le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire ne propose que la réalisation d'un "parc de logements agréables et pas chers", même si Alain Krivine soutient directement les expulsés du 81 avenue de la République (lire 17 familles sur le trottoir de la République, NDLR).

Achète ton HLM !
A droite, "logement" rime étrangement avec "banlieue" et "ghetto" : pour le RPR, il faut "casser les ghettos" afin de reconstruire un autre mode de logement que les barres HLM. Non sans veiller, naturellement, à ce que leurs populations bénéficient des "conditions d’une bonne insertion dans la communauté nationale", fondées sur "un respect réciproque des croyances de chacun et des valeurs communes à l’ensemble de la Nation". Compris ? La palme du décalage revient sans doute aux démocrates libéraux d'Alain Madelin. Pour le libéral pur sucre, qui dit "logement" dit naturellement "propriétaire". Le parti propose donc de tout faire pour simplifier l'accession de chaque Français à la propriété, en concédant une partie du domaine des organismes HLM au privé. Plus une simplification de la vie de propriétaire : supression des droits de mutation, simplification des permis de construire et de la fiscalité. En en profitant bien sûr pour assurer "pas forcément une mixité sociale, comme on le dit trop souvent, mais une mixité de propriétaires, une diversification des différentes formes d'habitat". CQFD. On l'aura compris, le combat contre le mal-logement n'est pas un des thèmes les plus vendeurs de cette campagne. Comme si les sans-toit étaient aussi sans-voix.


    La Mairie de Paris dépassée par les problèmes de logement

    Parti socialiste
   
    RPR et RPR encore
   
    Alain Madelin
   
    Olivier Besancenot
   
    Noël Mamère
   


L'intox mégrétiste

  "C'est une mauvaise nouvelle pour la France. [Lionel Jospin] est le premier ministre de gauche le plus extrémiste d'Europe et le plus toxique de la V° République" selon Bruno Mégret, candidat MNR (Mouvement national républicain).



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